Le Syndicat national des guides de montagne

Le Syndicat national des guides de montagne gère l’assurance responsabilité civile professionnelle et représente la profession dans le domaine de la réglementation tant auprès de son ministre de tutelle (ministre de la Jeunesse et des Sports) et de ses services (ENSA, Directions régionales et départementales) que des instances de la montagne (Conseil supérieur des sports de montagne et Conseil national de la montagne) mis en place par la Loi Montagne. Il mène des actions dans le domaine de la montagne en relation avec les autres instances et organismes professionnels (ski, randonnée, escalade, spéléologie, canoë-kayak).

Sur un plan interne, il intervient dans l’organisation de la profession (bureaux et compagnies des guides) et dans les rapports entre ses membres. Il a mis en place un code de déontologie professionnelle. Il assure la défense juridique de ses adhérents en rapport avec son avocate spécialisée.

Sa mission dépasse les frontières : il est très présent dans l’action de l’Union internationale des associations de guides de montagne (UIAGM) et a concouru, notamment, à la mise en place de la plate-forme européenne de la formation et des conditions d’exercice de la profession.

Le Syndicat national des guides s’implique également dans la formation et organise le recyclage de ses adhérents tous les six ans. Il propose de la formation continue dans le domaine de la sécurité et des activités nouvelles (neige et sécurité, canyon) ainsi que dans les domaines suivants : langues vivantes, communication, gestion, fiscalité, marketing, internet. Il assure une représentation dans des jurys d’examens (accompagnateur en moyenne montagne, BE d’escalade, tronc commun montagne…). Il offre enfin à ses adhérents une gestion d’un agrément de tourisme fédératif pour l’organisation de voyages et séjours.

Le Syndicat national des guides de montagne est dirigé par un comité directeur d’une trentaine de membres qui se réunissent quatre fois par an. Il est également administré par un bureau directeur constitué d’un président, de vice-présidents, ainsi que de secrétaires et de trésoriers. Pour prendre des décisions, le bureau et le comité directeur s’appuient sur les travaux de plusieurs commissions dont notamment la commission technique, la commission gestion du risque, la commission assistance accident et la commission déontologie.

La mission du Syndicat est complexe face aux mutations sociales actuelles. La création de nombreux nouveaux diplômes ainsi que les réglementations fiscales et sociales aux exigences croissantes menacent la stabilité de cette profession saisonnière. Le Syndicat national des guides milite pour une reconnaissance de la pluriactivité en montagne au fil des saisons (ski hors-pistes, ski de randonnée, cascade de glace, alpinisme, escalade, canyoning, voyages lointains, expéditions, travaux acrobatiques).

Objet du Syndicat

« Le Syndicat a pour objet (article 1.3 des statuts) :
- de grouper les guides de montagne travaillant en France ou éventuellement à l’étranger ;
- de resserrer les liens de confraternité qui doivent exister entre les membres d’une même profession, notamment par la création d’une caisse d’entraide et par l’établissement de contrats d’assurances de groupe ;
- de faciliter l’étude des questions concernant la profession, par la centralisation de renseignements de toute nature : brochures, journaux, correspondances, dossiers ou documents ;
- d’organiser la profession de guide de montagne au mieux de son intérêt et de son fonctionnement ;
- d’assurer la défense des intérêts généraux et particuliers de la profession, notamment dans ses rapports avec les organisations internationales, les pouvoirs publics, les administrations privées et publiques, les autres syndicats et organismes professionnels ou la presse ;
- d’organiser des manifestations sportives, culturelles, artistiques ou autres, destinées à encourager le développement de l’alpinisme en France, à condition que le produit de ces manifestations soit destiné aux caisses d’entraide de la profession ;
- de constituer un bureau d’arbitrage, de conciliation et de consultation, en cas de litiges tant entre ses membres ou entre les sections, que vis-à-vis de tiers ou d’un tribunal. »